Pascal Asselin, président de l’UNTEC
Les adaptations opérées pour l’obtention des qualifications OPQTECC répondent-elles aux besoins des économistes de la construction que vous représentez ?
Ces mesures de simplification vont dans le bon sens. Les qualifications garantissent toujours de la grande compétence des économistes de la construction, comme elles le font depuis le début. Mais en allégeant les process de manière réfléchie, elles sont aussi moins contraignantes à obtenir. Auparavant, les justificatifs à présenter étaient nombreux, sans forcément être centrés sur la qualité du travail des professionnels. Cela pouvait freiner les décideurs, pour qui le temps est une denrée précieuse. C’est désormais résolu, même s’il faudra voir à l’usage, avec ces améliorations prometteuses.
Quelles sont les décisions qui vous semblent les plus marquantes ?
Avec cette réforme, l’OPQTECC a pris en compte la complexité des projets en réduisant le nombre de documents à fournir. Une des mesures concerne ainsi les grands projets. Les économistes de la construction souhaitant se qualifier pour la première fois ou renouveler leur qualification ne seront plus bloqués s’ils se sont focalisés sur une mission particulièrement conséquente, ce qui peut notamment être le cas des plus petites structures.
Par ailleurs, le nombre de dossiers à présenter en temps normal n’est plus que de deux au lieu de trois, avec des délais rallongés. Des décisions qui vont assurément faciliter l’élaboration des demandes initiales, d’extension et de renouvellement, mais aussi l’analyse des instructeurs et la décision de la commission d’attribution.
La crédibilité de la nomenclature OPQTECC est-elle consolidée par ces mesures ?
Les qualifications, certifications et mentions de l’OPQTECC n’ont eu de cesse de s’améliorer au fil du temps. Elles parlent de manière très claire aux clients, avec la reconnaissance de compétences concrètes, complètement en phase avec les pratiques actuelles. Les améliorations apportées sont dans l’ère du temps, comme ce fut le cas lors de la numérisation des dossiers à présenter. Elles simplifient l’aspect administratif sans pour autant nuire à l’exigence requise en matière de maîtrise technique, ce qui intéresse réellement les clients.