Depuis sa création en 1965, l’OPQTECC compte le Conseil National de l’Ordre des Architectes parmi les membres de son bureau. Un engagement qui reflète l’intérêt que les architectes portent à la qualification des économistes de la construction et des programmistes. Pourquoi ? Catherine Jacquot, présidente du CNAO (de 2014 à 2017) nous répond.
Le CNOA est représenté au sein du Bureau de l’OPQTECC en la personne de Jean-Michel Roche. Pourquoi cet engagement ?
Catherine Jacquot : Les économistes de la construction et les programmistes sont des acteurs importants au sein de la chaine d’élaboration d’un projet de construction ou de rénovation. Ils travaillent en collaboration aussi bien avec les maitres d’ouvrages que les maîtres d’œuvre. Le Bureau de l’OPQTECC rassemble donc divers acteurs de l’acte de construire. Aussi, nous semblait-il essentiel d’y être présent pour entretenir et amplifier ce lien avec nos partenaires. De plus, cela nous permet d’être informé et de donner notre avis sur les problématiques et les évolutions des métiers d’économiste de la construction et de programmiste. Plus le dialogue est présent, mieux l’on se comprend. Participer au Bureau de l’OPQTECC permet de partager une vision commune sur tout le processus et d’ainsi gagner en qualité sur le plan opérationnel.
Selon vous, en quoi est-il intéressant pour des architectes de travailler avec des qualifiés/certifiés OPQTECC ?
C.J. : Le secteur de l’architecture est réglementé. Tandis qu’en l’absence de réglementation au sein des économistes de la construction, l’organisme de qualification qu’est l’OPQTECC offre une vraie référence. Pour les architectes, la qualification représente ainsi une garantie professionnelle de travailler avec des collaborateurs compétents.
Selon vous, la qualification est-elle un « plus » lors des appels d’offre ?
C.J. : Tout comme nous apprécions la garantie de qualité qu’offre la qualification, je pense que la caution de l’OPQTECC rassure les maîtres d’ouvrage. Lors de ma participation à de nombreux jury pour des appels d’offres publics, j’ai clairement pu constater que la qualification représentait un atout pour les économistes de la construction ou les programmistes. En soit, qu’ils soient sélectionné par la maîtrise d’ouvrage ou la maîtrise d’œuvre, tous les acteurs, intervenants ou contractuels, auront toujours un intérêt à présenter une qualification de ce type.