PROMOUVOIR LA VALEUR DE NOTRE PROFESSION, DE MANIERE IMPARTIALE, et INDEPENDANTE sont mes maîtres mots !
Cher(e)s adhérent(e)s, cher(e)s confrères,
Lors de mon élection en juin 2019, j’ai annoncé plusieurs objectifs pour notre organisme, et je souhaiterai vous dire un mot sur les principaux et leurs avancées :
1) Répondre aux demandes de simplification et de modernisation formulées par nos adhérents, en concertation avec les représentants des 4 collèges de l’OPQTECC, et dans le respect des exigences de qualité nécessaires à la crédibilité de notre profession,
Oui, cela est possible !
- Parce que les projets de construction peuvent être longs, vous pouvez désormais présenter des projets ayant jusqu’à 6 ans d’ancienneté,
- Parce que certaines structures peuvent être fortement occupées par peu de projets, vous pouvez désormais ne présenter que deux dossiers, par qualification demandée,
- Parce que certaines structures peuvent intervenir sur un projet unique qui peut représenter une part considérable de leur activité, vous pouvez désormais utiliser le dispositif « Grand Projet » pour maintenir vos qualifications avec un seul projet,
- Parce que l’indépendance reste et doit rester notre force, l’activité de nos adhérents dans les domaines de la nomenclature de l’OPQTECC est et restera un critère, et les déclarations de chiffre d’affaires faites à l’assurance serviront de base pour vérifier cela, le système « déclaratif » est désormais terminé !
- Parce que nous souhaitons préserver la confidentialité de nos adhérents, vos bilans comptables ne seront plus demandés lors du maintien annuel, et la seule déclaration de chiffre d’affaires à l’assurance suffit désormais,
- Parce que vous n’êtes pas toujours disponibles, l’obligation de formation est en moyenne à 4h par an et par salarié, bien en dessous des minimums légaux auxquelles nos sociétés sont soumises. Je rappelle d’ailleurs que l’Untec que je représente préconise bien évidemment de faire plus que cela.
- La digitalisation intégrale des processus d’instruction de dossier est désormais effective, ce qui permet à nos instructeurs d’instruire à distance nos dossiers, afin de permettre plus de souplesse et de réactivité dans le traitement des dossiers,
- Un rôle d’appréciation plus large est donné à note commission d’attribution des qualifications, qui prends notamment les représentants des collèges C et D.
Je tiens à souligner que toutes ces modifications ont été faites avec l’approbation formelle de l’ensemble des collèges : Maîtres d’ouvrages et institutionnels notamment.
En outre, l’accréditation COFRAC a été confirmée avec ce nouveau dispositif !
D’autres actions sont en cours sur ce thème, et je sollicite un second mandat, pour poursuivre ces travaux, avec notre équipe.
A titre d’exemple, je souhaite :
- Renforcer le rôle de la commission de recours, afin que chaque « cas » puisse être étudié, soigneusement, si nécessaire, car l’impartialité de la règle ne doit pas empêcher l’exception, et nous réunirons un groupe de personnalités qualifiées, et reconnues dans son domaine, pour y siéger,
- Augmenter la digitalisation de notre processus, afin de limiter le temps passé par nos adhérents sur la partie « administrative » de leurs dossiers.
2) Mon deuxième objectif est simple : intégrer et Respecter l’évolution des métiers, des pratiques, et des modes d’exercices, dans notre nomenclature, et dans nos modes de fonctionnement, pour répondre au bouleversement que connaît notre profession (numérique, coût global…).
- Parce que chaque confrère peut exercer des activités accessoires à notre métier, sans que cela puisse nuire au critère de chiffre d’affaires ci-avant et risquer de lui faire perdre sa qualification, les prestations de SPS et d’expertise amiable sont désormais assimilées à des prestations relevant de notre nomenclature.
- La refonte totale de la nomenclature relative à l’Assistance Maîtrise d’Ouvrage, que j’ai menée avec les représentants du collège AMO, dont Ludovic JEAN, que je salue au passage,
- La création d’une qualification sur le coût global, et des mentions sur le développement durable et l’ACV sont effectives et des réflexions se poursuivent activement en ce moment avec les représentants du collège des Maîtres d’Ouvrages, sur ces sujets,
- Parce que nos Maîtres d’Ouvrage souhaitent promouvoir les évolutions du métier, dont ils ont besoin, chaque confrère disposant d’une qualification en Economie de la Construction pourra recevoir les mentions ACV, Développement Durable ou BIM IFC, sur simple présentation de sa formation et des outils correspondants, gratuitement.
3) Enfin l’objectif le plus important : renforcer la promotion, et la valorisation de la profession d’Economiste de la Construction, comme intervenant indépendant, qualifié, et indispensable à l’acte de construire, à l’égard des pouvoirs publics, et des maîtres d’ouvrages, car cela reste, et doit rester l’un des objectifs principaux de notre organisme.
Ce seul objectif constitue à lui seul un objectif ambitieux pour nos membres et pour notre profession.
Mais je vous répondrai par des actions et déclarations concrètes dont en voici quelques-unes :
- La réaffirmation par notre ministère de tutelle des principes du protocole du 10 Novembre 1965 entre l’Etat et l’OPQTECC, qui indique que « l’OPQTECC est le seul et unique organisme de qualification des Economistes de la Construction » en France, et sa désignation de la Chef de Bureau Cheffe du bureau des acteurs, des produits et de l’innovation dans la construction, en tant que représentante permanente de l’Etat Français au sein de notre Conseil d’Administration, afin de marquer le soutien de l’Etat Français aux propos que je viens de vous indiquer.
Il se traduit par une circulaire, qui laisse désormais la liberté à chaque acteur de la commande publique de pouvoir utiliser nos qualifications, voire de les imposer.
Une note juridique est à votre disposition sur le site de l’OPQTECC, je vous invite à la diffuser très largement auprès des acheteurs publics, qui auraient besoin de cet éclairage.
J’invite également les économistes qui me lisent, à nous signaler les consultations qui seraient contraires à ces principes, à l’adresse secretariat@opqtecc.org, afin que nous puissions prendre nos dispositions.
- La mise en place d’un partenariat à compter de novembre 2021, avec l’Association des Ingénieurs Territoriaux de France, qui réaffirme de ces mêmes principes,
L’AITF représente plus de 4 000 Ingénieurs Territoriaux sur l’ensemble du Territoire Français.
Ce partenariat s’est concrétisé par des actions de pédagogies et de présentation de nos métiers et de notre démarche auprès de leurs membres, en particulier le GT Architecture et Bâtiment.
D’autres actions sont prévues au cours du premier semestre 2022.
- La réaffirmation par le premier Vice-Président de l’Association des Techniciens Territoriaux de France de ces mêmes principes, et sa participation active à tous nos conseils d’administration,
- L’adhésion récente de l’AMF, qui s’engage également sur ces principes, ainsi que la Fédération des Promoteurs Immobiliers, et la Fédération des Promoteurs Constructeurs,
D’autres adhésions sont encours avec d’autres représentants des Maîtres d’Ouvrages, qui induiront sans aucun doute des incidences sur les futures consultations, pour lesquelles je ne peux pas encore m’exprimer.
4) Renforcer notre présence, et notre lisibilité auprès des Economistes de la Construction,
Oui, nous le pouvons !
Je rappelle que les cabinets en création ont la possibilité d’utiliser la dispositif « probatoire » pour avoir leurs premières qualifications.
Un partenariat a été mis en place avec Untec Services, il valorise les formations délivrées et les événements organisés par Untec Services, notamment en reconnaissant les heures de formation dans le cadre des renouvellements de qualifications. Je vous invite à y participer massivement.
Enfin, si vous n’étiez pas encore convaincu, je vous invite à consulter le site de l’OPQTECC, ou celui de la SMABTP qui annoncent une remise de 10% à 15% pour les entreprises qualifiées, qui déclarent vouloir favoriser cette démarche, et d’autres assureurs suivent bien évidemment cette démarche.
Matthieu LAMY
Président