De plus en plus d’économistes de la construction et de donneurs d’ordre sont convaincus par le BIM. Cet outil de modélisation des données du bâtiment permet d’optimiser les échanges entre les acteurs, de limiter les erreurs et, ainsi, de gagner du temps tout en favorisant la qualité. Pour valoriser les entreprises qui s’engagent dans la démarche BIM, l’OPQTECC lance une mention BIM-IFC.
Gage de qualité, le BIM convainc de plus en plus d’économistes de la construction. Complémentaire de cet outil, le format IFC – un langage commun entre logiciels qui facilite les échanges de données – conquiert aussi progressivement le Bâtiment. En cohérence avec l’évolution du métier, l’OPQTECC a donc lancé le 1er janvier 2016, une mention « Entreprise engagée dans une démarche BIM-IFC ».
Comment obtenir la mention BIM-IFC de l’OPQTECC ?
Les économistes de la construction doivent apporter la preuve de l’utilisation de logiciels BIM-IFC pour bénéficier de la mention BIM-IFC de l’OPQTECC (rattachée aux qualifications d’entreprise). Un suivi de formation d’au moins deux jours est également requis.
Pourquoi avoir créé une mention et non une qualification ?
« Le BIM est un outil que nous considérons nécessaire pour l’avenir mais il n’est pas une mission d’économiste de la construction en tant que telle, précise Guillaume Desforges, responsable des qualifications au sein de l’OPQTECC. S’engager dans une démarche est une première marche, pas une finalité. Cela étant dit, lorsqu’on goûte au BIM, avec ses opportunités concurrentielles majeures, il est difficile de ne pas le généraliser et de le développer. »
Quels en sont les avantages ?
« Une mention apporte une information aux donneurs d’ordre, assure Pierre Mit, ancien président de l’Untec et président de Mediaconstruct (chapitre français de BuildingSMART International). La maîtrise totale du BIM est impossible à définir tant l’outil est en constante amélioration. L’essentiel est d’être sensibilisé, de comprendre pourquoi cette maquette numérique est synonyme de qualité et de gains de temps. Sans compter que définir des critères de maîtrise s’avère complexe chaque entreprise n’aura pas besoin du même niveau de compétence. Des exigences trop lourdes ne correspondraient pas à la philosophie de l’Open-BIM, où chaque acteur doit pouvoir l’utiliser selon ses besoins. La mention BIM-IFC de l’OPQTECC répond donc parfaitement au besoin du marché. »